Une fois par mois, les femmes du CADA participent à l’atelier bien être, l’occasion de prendre soin de soi et des autres.
Lors d’un temps de trajet, Muna avait confié à Sabrina VEY, intervenante sociale au CADA, qu’elle avait suivi une formation professionnelle en Ethiopie, pour faire du henné, après avoir terminé ses études supérieures. Muna avait expliqué qu’elle savait faire des dessins, à main levée, au henné.
Le henné, c’est quoi ? Un produit cosmétique d’origine naturelle. C’est un arbuste épineux. La poudre de henné est confectionnée à partir de feuilles séchées. On mélange ensuite de l’eau à la poudre de henné, afin d’en obtenir une pâte pour réaliser un tatouage temporaire ou une coloration rouge ou orangée naturelle pour cheveux
Muna a proposé de faire profiter de ses compétences en tatouage au henné aux résidentes et intervenantes sociales du CADA.
Muna a précisé le type de matériel nécessaire pour l’atelier.
Le CADA a donc fourni des bâtons de henné prêts à l’emploi, que l’on trouve assez facilement dans des boutiques ethniques ou encore sur internet.
Muna a fait part de son analyse professionnelle en indiquant quel produit acheter en faisant attention à la qualité, la couleur allant à toutes les carnations de peau et la quantité nécessaire pour que toutes les participantes puissent se faire tatouer.
Le vendredi 15/12/2023, les résidentes du CADA et Sabrina, l’intervenante sociale, se sont réunies pour l’atelier bien-être.
En amont, Muna avait fait un tatouage temporaire avec le matériel acheté pour s’assurer de la qualité de celui-ci.
De nombreuses résidentes ont participé à l’atelier initié par Muna.
Des dames d’origine somalienne, afghane et pakistanaise ont apprécié partager de ce moment entre femmes. En effet, le tatouage temporaire au henné est très régulièrement pratiquement dans de nombreux pays, pour célébrer des fiançailles, un mariage, l’obtention d’un diplôme ou encore lors de célébrations religieuses.
Deux autres dames n’ont pas pu participer à l’atelier du fait de rendez-vous personnels mais ont demandé si une autre session aurait lieu car elles souhaitaient découvrir cette pratique.
Pour réaliser un tatouage, il faut environ 10-15 minutes, tout dépend du motif.
Ensuite, il faut laisser sécher la pâte afin qu’elle imprègne la peau et enfin il faut enlever la coucher sèche qui laissera apparaître le tatouage temporaire.
L’atelier a duré, en totalité, 3 heures pour réaliser des tatouages sur 4 personnes.
Muna a personnalisé les tatouages pour chaque participante à l’atelier.
Nida, une jeune fille d’origine pakistanaise a alors demandé à réaliser, elle-aussi, des tatouages.
Ce temps a été très apprécié par toutes les participantes. Cet atelier a renforcé les liens du groupe de femmes déjà existant et a permis l’intégration au groupe de deux dames nouvellement hébergées au CADA.
Un grand merci à Muna pour le partage de ses compétences, son application et sa patience.